Alors que les CGV de Free indiquait qu’un fair use de 250Go était appliqué sur la Freebox Delta, lors de l’utilisation de l’agrégation xDSL/4G, celui-ci n’était en pratique pas mis en place. C’est désormais chose faite.
A l’heure où des FAI proposent déjà l’agrégation xDSL/4G dans 12 pays européens, Free a été le premier à intégrer ce type de technologie en France et de surcroît à grande échelle. Au delà de sa volonté d’offrir le meilleur débit possible sur une ligne de cuivre aux abonnés, l’opérateur de Xavier Niel se met également en conformité avec une obligation de l’Arcep et du gouvernement dans le cadre du "New Deal", à savoir proposer d’ici fin 2018, une offre de 4G fixe.
Free avait cependant prévenu que la consommation de data pourrait être limitée à l’avenir bien qu’elle ne soit pas pour l’instant implémentée. Dans les conditions générales de vente, on peut lire qu’en « en cas de saturation de la cellule (antennes) dont l’abonné dépend, le débit sera réduit jusqu’à la fin de la période de facturation au-delà d’un volume de données de 250Go/mois ». Mais avant cela, Free voulait dans un premier temps observer les usages des abonnés en condition réelle avant de se décider d’appliquer un fair use.
Et celui-ci, a donc été mis en place comme le rapporte Delta4g, un lecteur d’Univers Freebox. Il précise que "désormais le fair use de 250Go est bien actif et il ne bride pas le débit mais le coupe. ". Il n’y a cependant pour le moment aucun compteur permettant de savoir où en est l’utilisation du fair use.
Toutefois, la connexion n’est bien sûr pas coupée pour l’abonné, puisqu’il dispose toujours du débit ADSL. Précisons également, que comme l’expliquait Xavier Niel : "On utilise d’abord l’ADSL, puis après la 4G.". C’est à dire que la 4G n’est utilisée que si vous dépassez le débit maximum de votre ligne ADSL à un instant T. Autre précision, le fair use n’est pas impacté par le service de télévision, ce dernier n’utilisant que l’ADSL.
Merci à Curtis